Présentation du régime Fricker

Après des années de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, le docteur Jacques Fricker est nutritionniste à l’hôpital Bichat et expert auprès de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments et des produits de santé.

Depuis la publication de son livre sur sa méthode Bien maigrir publié en 1993, le médecin nutritionniste ajoute au moins un ouvrage à succès à sa bibliographie pour remettre son programme à jour.

Avec des intitulés qui promettent de s’affiner tout en préservant la santé tels que Maigrir en grande forme, Le nouveau guide du bien maigrir, Le régime sur mesure, Manger pour bien maigrir, Le régime liberté, Simple comme maigrir et bien d’autres encore, le docteur Fricker est devenu l’incontournable ambassadeur de la minceur.

Présentation du régime Fricker

Sommaire

Le principe du régime Fricker

Dans tous ses livres, le docteur Fricker possède un discours identique. Pour bien maigrir, il faut surveiller le contenu de son assiette, sans en faire une obsession, se dépenser plus et tenter de conserver une santé physique et morale.

Pour le nutritionniste, un bon régime doit être simple, équilibré, rassasiant, savoureux, convivial et souple. Si l’un de ces ingrédients manque, mieux vaut changer de méthode !

Son programme amincissant, publié dans l’ouvrage intitulé Bien manger pour être au top paru en octobre 2002, s’appuie alors sur ces grands principes et mise sur l’équilibre des groupes alimentaires et des apports caloriques.

Les glucides complexes sont très présents, les protéines figurent en quantité raisonnable et les lipides sont sous bonne surveillance. Au final, la liste des aliments autorisés est vaste. Par conséquent, le nutritionniste Jacques Fricker a imaginé un programme qui se déroule en trois étapes.

La première phase, le régime grande vitesse que l’auteur surnomme le régime TGV, correspond à un régime assez strict pour amorcer l’amaigrissement.

La deuxième phase, le régime de stabilisation, propose une réintroduction progressive de certains aliments qui étaient déconseillés dans la phase TGV. Enfin, la troisième phase, le régime pleine forme, représente la nouvelle hygiène alimentaire à suivre à vie pour être bien dans sa peau et en parfaite santé.

Le régime Fricker en pratique

Le mode d’emploi de l’étape grande vitesse

La première phase TGV du régime Fricker est constituée de viande, de poisson, de légumes et de laitages, avec une petite quantité de matière grasse pour ne pas s’exposer à certaines carences, et d’un fruit ou deux au grand maximum par jour.

Le pain, les féculents et tous les aliments et boissons sucrés sont vivement déconseillés.

Seul le miel ou la confiture sont autorisés pour bonifier les yaourts. Globalement, le petit déjeuner se compose d’une boisson pouvant être un thé, une tisane, un café ou un cacao sans sucre, de trois ou quatre produits laitiers et un fruit à croquer, jamais sous forme de jus, même fraîchement pressé par vos soins.

Vous pouvez remplacer chaque produit laitier par un œuf ou par 50 g de blanc de poulet ou de jambon blanc.

Au déjeuner et au dîner, l’entrée demeure facultative et vous fait faire le plein de crudités ou de potage de légumes que vous accommodez sans aucune matière grasse. Le total de ces deux repas principaux doit comptabiliser 300 g de poisson, 200 g de viande peu grasse ou quatre œufs pour les protéines.

Il est indispensable d’y associer au moins 400 g de légumes, soit une assiette de 200 g à midi et 200 g le soir, pour leur richesse en fibres, en vitamines, en oligoéléments, mais aussi pour leur pouvoir rassasiant.

Les végétaux seront assaisonnés de deux cuillères à soupe d’huile, notamment de colza et d’olive pour leur richesse en oméga 3. Si vous avez encore faim, il est possible de prendre en plus un laitage maigre tel que yaourt et fromage blanc ou un fruit en guise de dessert.

Le mode d’emploi de l’étape de stabilisation

Une fois que vous avez atteint votre objectif de poids, vous pouvez commencer la deuxième phase qui vous donne l’autorisation de manger à nouveau des glucides complexes, y compris le pain.

Au petit déjeuner, vous pouvez ainsi consommer de 50 g à 60 g de pain, autrement dit deux à trois fines tranches de pain complet, aux céréales, de seigle, au son, etc… ou 40 g de céréales non sucrées, c’est-à-dire quatre à cinq cuillères à soupe.

Vous devez en revanche réduire la part des laitages du matin à un ou deux au maximum, et un produit laitier facultatif en fin de repas. Au déjeuner et au dîner, il faut à nouveau composer votre assiette d’un peu de féculents. 200 g cuits de pâtes, de riz, de semoule, etc… suffisent.

De la viande et du poisson sont consommés en fonction de l’appétit, avec un minimum de 100 g au déjeuner, ou 2 à 4 œufs cuits sans matière grasse. 400 g de légumes sont à nouveau répartis dans la journée et doivent être, là encore, agrémentés de deux cuillères à soupe d’huile.

Un fruit par jour est aussi ajouté, vous avez donc l’autorisation de croquer dans trois à quatre fruits au quotidien. Vous devez boire uniquement de l’eau et des boissons non sucrées.

Le mode d’emploi du régime pleine forme

La troisième phase est calquée sur les recommandations officielles de l’équilibre alimentaire et peut être tenu sur le long terme, sans aucun interdit. Vous êtes donc libre de manger un peu de tout, sans excès, en fonction de votre appétit et de vos activités, en veillant toujours à privilégier les fruits, les légumes et les viandes maigres.

Les particularités du régime TGV

Le régime grande vitesse est appliqué pour une durée comprise entre deux et huit semaines. Tout dépend de la motivation de chacun et des résultats que vous souhaitez atteindre, mais quelle que soit la durée choisie, vous ne pouvez pas espérer des résultats spectaculaires si vous ne vous imposez pas une discipline de fer et si vous ne vous donnez pas les moyens d’arriver jusqu’au bout du régime.

Pour être certain d’atteindre les objectifs que vous avez pu vous fixer, il est vivement recommandé de demander conseil auprès d’un nutritionniste spécialisé dans les régimes à grande vitesse comme le début du régime Fricker. Les grandes lignes du régime sont établies par le diététicien en tenant compte d’un certain nombre de paramètres personnels.

Votre âge, votre morphologie, votre taille, votre état de santé, votre poids, vos habitudes alimentaires, sans oublier vos préférences en matière culinaire sont autant de critères pris en compte par le professionnel.

Avant de commencer la phase TGV, un entretien est programmé entre le praticien et son patient. Au cours de cette entrevue, vous recevez différentes directives dont la liste des aliments qui devront être proscrits du programme.

Vous obtiendrez également des informations précises sur les quantités admises pour les aliments que vous pouvez consommer. Il est très important de mettre l’accent sur le fait que les glucides ne sont pas totalement écartés.

Dans la mesure où l’organisme a besoin d’une quantité minimum de ces nutriments pour bien fonctionner, le créateur du régime Fricker a prévu la possibilité d’inclure des glucides maigres dans les menus dont certains légumes, certains fruits et certains produits laitiers.

Le fonctionnement de la formule grande vitesse

Une diète pauvre en sucres lents

Le régime Fricker démarre avec une phase amaigrissante indispensable pour perdre rapidement du poids, grâce à une alimentation très riche en protéines mais surtout pauvre en calories.

En tant que spécialiste de la nutrition, le docteur Jacques Fricker écarte de votre alimentation les sucres lents qui comportent le plus de calories.

Si vous arrêtez d’en consommer, le corps en redemande car il a besoin de sucre pour produire de l’énergie. L’organisme est alors contraint d’aller puiser le sucre dont il a besoin dans les muscles. En effet, nos muscles contiennent une certaine quantité de glucides. Or, la transformation de ces sucres provoque une diminution de la masse musculaire.

Le régime Fricker tient compte de ce phénomène et en même temps que vous consommez moins de sucres lents, vous consommez aussi plus de protéines.

Un régime riche en protéines

Les protéines ont pour particularité de créer une certaine dynamique. Elles accroissent la production de cénocyte, une substance produite après la transformation des sucres qui se trouvent dans les matières grasses.

Elle est capable de fournir à elle seule la majorité de l’énergie dont le corps a besoin.

La production de cénocyte contribue également à la réduction de la masse graisseuse. L’effet du régime Fricker est donc double puisqu’il agit aussi bien sur les muscles que sur les masses grasses.

C’est donc pour ces raisons que les résultats sont si spectaculaires dès la première étape et que le docteur Jacques Fricker l’appelle TGV en comparaison avec le Train à Grande Vitesse.

Un régime adapté à la vie moderne

Le docteur Jacques Fricker a mis à jour son régime TGV dans son ouvrage Maigrir vite et bien paru en mars 2010.

Dans ce livre, le médecin nutritionniste propose aux personnes qui veulent maigrir vite, tout en restant en très bonne santé et ne pas reprendre les kilos perdus, une méthode simple, efficace et adaptée à la vie de tous les jours pour perdre rapidement du poids.

Il précise que sa méthode permet de vivre normalement, en partageant de vrais repas à table en compagnie de vos proches, en restant plein d’énergie du matin au soir et sans ressentir de fringale.

Son programme vous offre également l’opportunité de manger des aliments savoureux et en grande quantité pour finalement oublier que vous cherchez à perdre du poids.

Vous maigrissez tout en conservant vos habitudes quotidiennes, vous découvrez même de nouvelles recettes adaptées à notre société moderne.

Ce régime grande vitesse vous apprend à bien faire vos courses et enfin à stabiliser votre poids une fois votre objectif pondéral atteint, en conciliant plaisir et santé.

Exemple de menu à suivre pendant la phase grande vitesse

Un petit déjeuner typique au cours de la première phase du régime Fricker sera constitué de :

  • un bol de cacao préparé avec du lait écrémé sans sucre ;
  • 200 grammes de fromage blanc à 0 % de matière grasse sans sucre ;
  • un yaourt à 0 % de matière grasse sans sucre ;
  • un œuf à la coque ;
  • une pomme.

Pour le déjeuner, vous pouvez consommer :

  • des carottes râpées sans ajout de matière grasse ;
  • un filet de lieu jaune de 200 g au moins, cuit en papillote sans matière grasse et à manger à volonté ;
  • 200 g de courgettes cuites à la vapeur assaisonnées d’un petit filet d’huile d’olive extra vierge ;
  • un yaourt à 0 % de matière grasse, seulement si vous avez encore faim.

Au dîner, vous adopterez le même menu que celui conseillé à midi, en prenant soin de varier les ingrédients pour éviter la monotonie mais aussi et surtout pour varier les sources caloriques. Ainsi, vous pouvez vous préparer :

  • une raïta de concombres sans matière grasse ;
  • une omelette cuisinée avec 4 œufs sans matière grasse ;
  • 200 g de choux de Bruxelles agrémentés d’un petit filet d’huile d’olive extra vierge ;
  • des framboises, seulement si vous avez encore faim.

Journées types pendant la phase de stabilisation

Journée type 1

Au petit déjeuner :

  • du thé sans sucre à volonté ;
  • 200 g de fromage blanc à 0 % de matière grasse avec une cuillère à café de miel ;
  • une tranche de pain de seigle ;
  • une tranche de rôti de dinde froid ;
  • un pamplemousse non pressé.

Au déjeuner :

  • une salade coleslaw sans ajout de matière grasse ;
  • du cabillaud à volonté (au moins 100 g) ;
  • 100 g de riz brun ;
  • 200 g de poireaux au minimum agrémentés d’une cuillère à soupe d’huile de colza ;
  • une poire ;
  • un carré de chocolat noir riche en cacao (facultatif).

Au dîner :

  • un potage de légumes de saison sans ajout de matière grasse ;
  • du veau à volonté (au moins 100 g) ;
  • 100 g de quinoa ;
  • 200 g de haricots verts au minimum assaisonnés d’une cuillère à soupe d’huile de noix ;
  • de l’ananas ;
  • un yaourt à 0 % de matière grasse (facultatif).

Journée type 2

Au petit déjeuner :

  • du café sans sucre à volonté ;
  • un yaourt à 0 % de matière grasse avec une cuillère à café de confiture ;
  • 2 fines tranches de pain complet ;
  • une orange non pressée.

Au déjeuner :

  • du poulet selon la faim (au moins 100 g) ;
  • au moins 200 g de brocolis assaisonnés d’une cuillère à soupe d’huile de colza ;
  • un fruit ou un carré de chocolat noir riche en cacao (facultatif).

Au dîner :

  • un potage de légumes (facultatif) ;
  • 4 œufs pochés ;
  • 200 g de spaghettis ;
  • au moins 200 g de poivrons assaisonnés d’une cuillère à soupe d’huile d’olive ;
  • 1 laitage et 1 fruit si vous avez encore un petit creux.

Journée type 3

Au petit déjeuner :

  • une tisane sans sucre à volonté ;
  • 2 tranches de pain aux céréales avec une quantité modérée de beurre ;
  • 4 cuillères à soupe de müesli non sucré ;
  • une tranche de jambon blanc ;
  • une pêche.

Au déjeuner :

  • une assiette de tomates et de mozzarella assaisonnées d’une cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin ;
  • 100 g de saumon cuit en papillote ;
  • 100 g de semoule sans ajout de matière grasse ;
  • au moins 200 g d’aubergines ;
  • un yaourt ;
  • un abricot, seulement si vous avez encore faim.

Au dîner :

  • un potage de légumes ;
  • au moins 100 g de dinde aux pruneaux ;
  • 100 g de tagliatelles ;
  • au moins 200 g de fenouil arrosé d’une cuillère à soupe d’huile d’olive extra vierge.

Journées types du régime pleine forme régime Fricker

Journée type 1

Au petit déjeuner :

  • une infusion sans sucre à volonté ;
  • 200 g de fromage blanc allégé en matière grasse avec une cuillère à café de miel ;
  • une tranche de jambon blanc ;
  • une tranche de pain au son ;
  • une orange non pressée.

Au déjeuner :

  • des carottes râpées assaisonnées d’une cuillère à soupe d’huile d’olive et de vinaigre balsamique ;
  • des sardines grillées à la plancha à volonté ;
  • au minimum 200 g de tomates à la provençale cuites à la plancha ;
  • 100 g de semoule ;
  • une mousse au chocolat.

Au dîner :

  • un steak haché ;
  • au moins 200 g de haricots verts assaisonnés d’une cuillère à soupe d’huile de colza ;
  • 100 g de flageolets ;
  • un yaourt à 0 % de matière grasse.

Journée type 2

Au petit déjeuner :

  • du café sans sucre à volonté ;
  • un œuf à la coque ;
  • une tranche de pain de seigle ;
  • un yaourt agrémenté d’une cuillère à café de confiture ;
  • un pamplemousse.

Au déjeuner :

  • au minimum 100 g de rôti de dinde aux abricots secs ;
  • au moins 200 g d’épinards assaisonnés d’une cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin ;
  • 100 g de riz brun ;
  • un carré de chocolat noir riche en cacao.

Au dîner :

  • des radis à croquer avec 10 g de beurre ;
  • un filet de sole de 100 g au minimum ;
  • au moins 200 g de chou chinois ;
  • 100 g de lentilles ;
  • des fraises sans sucre.

Journée type 3

Au petit déjeuner :

  • un bol de chocolat préparé avec du lait demi- écrémé sans sucre ;
  • 4 cuillères à soupe de flocons d’avoine ;
  • 3 tranches de pain de seigle tartinées de 10 g de beurre ;
  • une pomme.

Au déjeuner :

  • des rondelles de concombre arrosées d’une sauce maison faite avec du fromage blanc, de la ciboulette, du persil et de l’ail ;
  • 100 g minimum de rôti de porc ;
  • au moins 200 g de ratatouille cuisinée maison ;
  • 50 g de pommes de terre cuites à la vapeur ;
  • un yaourt allégé en matières grasses (facultatif).

Au dîner :

  • une salade composée de 80 g de riz complet, de 6 olives vertes, de 100 g de haricots verts, de 100 g de tomates cerise, de 50 g de maïs, de 100 g de dés de jambon, le tout assaisonné d’une cuillère à soupe d’huile de colza et de vinaigre de xérès ;
  • 25 g de comté ;
  • une tranche de pain complet.
  • un abricot.

Les bons réflexes du régime Fricker

  • Il est fondamental d’apprendre à reconnaître et écouter ses sensations de faim, mais aussi de satiété. Concoctez-vous une entrée ou un dessert seulement si vous avez faim et sortez de table dès que vous êtes rassasié ;
  • Vous devez absolument prendre conscience des comportements nocifs comme la surconsommation calorique, un trop plein de matières grasses, un manque d’exercice physique, un fort niveau de stress qui peut avoir pour conséquence des prises alimentaires déréglées, etc… ;
  • Variez les aliments riches en protéines. Poissons, volailles, viandes peu grasses, œufs, yaourts et fromages blancs viennent sublimer vos repas et se cuisinent de bien des façons pour ne jamais sombrer dans la monotonie ;
  • Choisissez des boissons non sucrées, ne dépassez pas deux verres de vin par jour pour les femmes et trois verres de vin pour les hommes ;
  • Limitez les temps de cuisson des féculents. Pommes de terre, pâtes et riz al dente sont plus lentement assimilés par l’organisme et distillent leur énergie en continu ;
  • N’épluchez pas les pommes de terre pour garder toutes les vertus nutritionnelles. Par conséquent, tournez-vous vers l’agriculture biologique ;
  • Incorporez un peu de matière grasse dans les plats pour ralentir la digestion des glucides ;
  • Modérez les purées et les compotes. En effet, plus les ingrédients sont mixés, plus la digestion est rapide. De plus, les nutriments en ont profité pour s’enfuir… ;
  • Réservez les sucres rapides pour la fin du repas. Leur digestion s’en trouve ralentie par les aliments qui les ont précédés ;
  • Ne vous enfermez pas dans des règles nutritionnelles trop strictes. A la clé, c’est prouvé, il y a faim, frustrations, troubles du comportement alimentaire et reprise de poids.

Les avantages du régime Fricker

Un régime sûr

Il s’agit d’un programme pensé par un médecin qui a du bon sens et une expertise reconnue dans la problématique du poids.

Ses propos se fondent sur des études cliniques validées et sur une expérience acquise dans le service de nutrition d’un grand hôpital parisien.

Ainsi, le docteur Jacques Fricker a véritablement le don de rassurer les adeptes de son régime minceur qui se savent être sur la bonne voie pour obtenir la ligne de leur rêve, au point que de nombreux auteurs le prennent comme référence.

La méthode amaigrissante du nutritionniste est utilisée au quotidien dans les milieux médicaux pour faire maigrir les patients sainement.

En outre, les ouvrages du docteur Fricker sont toujours très bien documentés avec des explications scientifiques justes et à jour. Vous n’avez donc aucun doute à avoir quant à l’efficacité du régime Fricker qui vous fait perdre du poids sans jamais mettre votre santé en danger.

Un régime facile à appliquer sur le long terme

Bien plus qu’un régime, la méthode amaigrissante se révèle être extrêmement simple à suivre au quotidien.

Le médecin nutritionniste prend soin de distiller quelques précieux conseils à travers ses différents livres pour tenter d’adapter son programme à la vie de tous les jours en fonction des individus, de leurs propres goûts, de leurs activités, de leurs habitudes de vie.

Le principe du régime Fricker part du fait que tout le monde n’attend pas les mêmes choses en pratiquant un régime.

Ainsi, la personne qui ne souhaite pas perdre trop de poids peut se permettre, durant les premières semaines, de faire des écarts en consommant des aliments tels que les céréales pour étoffer le petit déjeuner et les boissons alcoolisées pour égayer le quotidien.

Les ouvrages du célèbre nutritionniste sont une véritable mine d’informations pour quiconque veut perdre de la graisse et conserver son poids de forme.

Il y traite de nombreuses questions et situations comme la meilleure façon de maigrir à l’adolescence, pendant la grossesse, pour les seniors, pour les personnes qui travaillent de nuit, celles qui arrêtent de fumer, etc…

Tout le monde peut se sentir concerné afin d’aborder la perte de poids en toute simplicité, sans jamais ressentir l’envie d’abandonner.

En suivant le régime Fricker, vous pouvez très bien manger avec votre entourage étant donné que le programme est constitué de vrais repas. Cela permet d’éviter les tentations beaucoup plus facilement.

Une méthode très complète

Chaque personne étant différente, il n’existe pas de solution minceur adaptée à tous les cas. La méthode Fricker s’avère surtout être utile à ceux et celles qui aiment découvrir comment les choses fonctionnent.

Si votre objectif est de maigrir et que vous voulez juste un plan d’action, c’est-à-dire une liste de menus et de repas à consommer jour après jour, alors la méthode Fricker va sûrement vous décevoir.

En effet, le programme minceur imaginé par le docteur Jacques Fricker n’est pas seulement un régime à appliquer à la lettre.

Le médecin nutritionniste nous encourage à apprendre comment l’amaigrissement fonctionne pour réussir à maigrir plus facilement, pour une véritable rééducation alimentaire à appliquer durant toute votre existence.

Grâce au régime Fricker, vous allez comprendre que maigrir est plutôt facile. Il suffit parfois de prendre une ou deux nouvelles bonnes habitudes, comme de remplacer le soda par de l’eau, pour perdre définitivement les quelques kilos qui vous gâchaient la vie.

Sur le long terme, ce sont les changements d’habitudes qui vous permettront de perdre et de stabiliser votre poids.

Un régime d’une grande efficacité

Le nutritionniste Jacques Fricker promet une perte de poids de l’ordre de 1 kilo à 1,5 kilo par semaine pour les femmes, et de 1,5 kilo à 2,5 kilos par semaine pour les hommes.

Ces données sont raisonnables et vous mettent à l’abri des fringales, de la démotivation et surtout, de l’effet yoyo, dont le docteur Fricker dénonce d’ailleurs les dangers, puisque vous maigrissez en douceur et de façon durable.

S’agissant d’un régime à la carte, la perte de poids sera plus rapide si vous limitez fortement les glucides comme c’est le cas lors de la première phase. La perte de poids est alors fulgurante, elle peut être de 4 kilos pour une femme et de 6 kilos pour un homme en un mois.

C’est la raison pour laquelle vous ne devez pas vous entêter à la suivre au-delà des deux mois préconisés sous peine de fatigue ou de sentiment de privation difficile à supporter.

Dans ces conditions, vous resterez en parfaite santé et en pleine forme car l’organisme reçoit toute la palette équilibrée des nutriments que sont les protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux dont il a besoin.

Après avoir respecté scrupuleusement chaque étape de la diète imaginée par le docteur Fricker, il est effectivement possible de perdre jusqu’à 10 kilos, voire 15 kilos, sans que vous vous sentiez frustré pour autant.

Des menus variés et équilibrés

Les menus proposés apportent à l’organisme les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale, surtout en ce qui concerne la dernière phase. Le plaisir de manger reste la priorité du docteur Fricker et vous autorise à vous resservir tant qu’il s’agit de légumes et de protéines.

Les gourmands peuvent combler leurs envies puisqu’aucun aliment n’est interdit. Il suffit simplement de rester raisonnable et de ne surtout pas diaboliser des aliments réputés mauvais pour la santé.

Si vous craquez pour un plat riche en calories, il ne vous restera plus qu’à compenser en faisant abstinence de glucides le repas suivant ou le lendemain. Au cours du régime Fricker, vous pouvez consommer des protéines animales, des vitamines, des fibres ainsi que des acides gras essentiels.

De ce fait, vous ne risquez pas de subir de carences nutritionnelles, ni de vous lasser des repas. De même, vous ne manquerez pas de calcium si vous prenez la totalité des laitages facultatifs.

Même si les repas sont assez conséquents, le docteur Jacques Fricker vous conseille de consommer beaucoup plus de protéines, de fruits et aussi des légumes crus.

Bien évidemment, comme pour tout autre régime, il convient d’éviter d’ingérer à l’excès des matières grasses, sans qu’elles ne soient pour autant bannies de la diète.

Un véritable programme éducatif

Le docteur Jacques Fricker met en avant l’importance de l’impact de l’alimentation sur le cerveau, les performances intellectuelles et le moral.

La relation de l’alimentation avec les maladies cardiovasculaires est scientifiquement prouvée, par conséquent, le médecin nutritionniste propose une véritable méthode de prévention pour vivre en pleine forme et prolonger votre longévité.

Dans ses ouvrages, il vous indique les aliments protecteurs qu’il convient de consommer régulièrement. Il vous indique par la même occasion les aliments à risque et la manière de les consommer si vous rencontrez des difficultés à vous en passer.

Le docteur Frocker vous apprend à repérer les aliments marketing tels que les huiles mélangées, les aliments enrichis en oméga 3, etc… et vous explique les raisons de leur inutilité.

Enfin, le spécialiste de la nutrition reste réaliste et évoque le problème de la gestion des repas en famille. En effet, tous les membres n’ont pas les mêmes besoins que vous.

Pour autant, le régime Fricker vous offre l’opportunité de maigrir sans vous isoler de la famille et vous inculque les différentes façons d’adapter votre alimentation à vos habitudes de vie.

La prise en compte de l’importance de l’activité physique

Le régime Fricker insiste sur le fait qu’il est primordial de se dépenser. Surveiller son alimentation et mettre un terme aux mauvaises habitudes est certes indispensable pour voir les kilos en trop s’envoler, mais ce n’est pas suffisant.

Il faut impérativement associer une alimentation saine à de l’exercice physique régulier. Dans ces conditions, la perte de poids est indéniable et vous avez l’assurance de garder définitivement une silhouette harmonieuse.

Les inconvénients du régime Fricker

Une première phase beaucoup trop privative

Même si la première phase est encourageante car elle permet d’amorcer une perte de poids rapide, le régime TGV qui la compose dure un peu trop longtemps si vous décidez de vous y tenir pendant huit semaines.

Il faut bien garder à l’esprit qu’il s’agit ni plus ni moins d’un régime basse calorie comportant des interdits alimentaires. Il est donc difficile à vivre, contraignant et source de frustrations.

La présence d’un seul fruit par jour peut aussi surprendre, tout comme la limitation des féculents, ce qui peut être difficilement concevable avec un rythme de vie actif et peut donc devenir source de fatigue tant physique qu’intellectuelle.

On ne manquera pas de noter non plus que la perte de masse graisseuse ne se fait pas au détriment de la masse musculaire. Fondre trop vite dans un contexte de restriction ou d’interdits alimentaires peut aussi être un facteur d’induction de reprise pondérale.

Une rééducation alimentaire insuffisante

La prise de repas copieux et savoureux fait que le régime Fricker ne pose pas de réels problèmes de santé. Néanmoins, le régime grande vitesse ne constitue pas la meilleure méthode pour apprendre à manger sain.

La rapidité de cette formule peut être aussi considérée comme un inconvénient majeur du programme minceur.

En effet, la rapidité avec laquelle vous perdez du poids ne permet pas de prendre suffisamment conscience des dangers du surpoids, alors qu’il serait bon de pouvoir tirer des leçons de son régime afin d’éviter de retomber dans les mauvaises habitudes.

Il est encore heureux que ce régime donne à tous la possibilité de manger à sa faim, mais il ne faut pas tomber dans l’insouciance en se mettant à consommer des sucres en quantité irraisonnée.

Le régime Fricker est sensé vous apprendre un mieux manger mais si vous n’en prenez pas conscience, vous risquez de reprendre les kilos perdus, ou pire, de les voir ressurgir en double.

Le corps qui a été privé de sucre va en redemander et pour finir, vous vous laisserez emporter dans un cercle vicieux vous poussant à consommer des quantités de sucre astronomiques.

Un risque d’effet yoyo

Il faut par ailleurs faire très attention à la fin du régime. La réintroduction des glucides doit être faite de manière progressive pour éviter qu’ils ne soient emmagasinés par l’organisme sous forme de graisse. Si vous ne prenez pas garde à votre nourriture, l’effet yoyo est quasiment inévitable.

Il n’est ainsi pas rare de regrossir malgré l’application de l’étape dédiée à la stabilisation du poids.

Ceci est essentiellement dû au fait que la méthode ne prend pas suffisamment en compte les facteurs psychologiques de la prise alimentaire et ne permet pas une éducation nutritionnelle en fonction des erreurs diététiques initiales.

Le régime Fricker s’adresse tout particulièrement aux personnes méthodiques ne possédant pas de troubles du comportement alimentaire.

Il conviendra juste de faire très attention à ne pas vous laisser tenter de poursuivre trop longtemps la première phase. En prolongeant le régime plus que de raison, l’organisme finit par être lésé par le manque de glucides du pain et des féculents qui lui apportent une bonne dose d’énergie.

Et si vous voulez perdre du poids avec davantage de souplesse, le docteur Jacques Fricker a mis au point une nouvelle méthode appelée 2-4-7 qu’il a publié le 13 mars 2014, en s’appuyant sur les données scientifiques et médicales les plus avancées ainsi que sur son expérience de médecin en consultation.

C’est cette longue pratique d’écoute des patients qui lui a permis de donner de la souplesse à son régime et d’élaborer des recommandations en lien avec la vraie vie, en termes de comportement, de rapport gustatif, affectif et culturel avec la nourriture.

Les secrets de la méthode 2-4-7

Le principe

Les besoins et les modes de vie de chacun évoluent sans cesse et nous sommes tous de plus en plus pressés.

Cela amène de nombreuses personnes à négliger leur alimentation, ce qui peut entraîner des prises de poids. Le docteur Jacques Fricker, médecin nutritionniste, a inventé un régime adapté à notre époque, la méthode 2-4-7.

Vous qui ne supportez pas que tout soit interdit, vous allez apprécier ce programme en parfaite adéquation avec notre époque nous imposant un rythme effréné au quotidien.

Il s’agit d’un régime extrêmement souple, sans durée préétablie, qui n’oublie pas les petits extras et qui, malgré tout, s’avère être très efficace.

Vous organisez toujours vos repas en fonction de vos goûts, de vos habitudes, de votre appétit, de la même manière que précédemment.

Là encore, les aliments sont variés, l’assiette est équilibrée et savoureuse, la convivialité est conservée puisque le nutritionniste tient vraiment à ce que maigrir se déroule dans les meilleures conditions.

Le déroulement

  • La première phase permet de s’alléger immédiatement des kilos en trop pour les voir s’envoler rapidement. Elle autorise deux repas et accorde quatre collations par jour, ainsi que trois aliments en extra que sont les féculents, le vin et le chocolat, à répartir comme vous le désirez sur sept jours.
  • La deuxième phase, ou vitesse de croisière, se veut plus souple et moins sévère pour continuer à s’affiner. Elle reprend le même modèle en intégrant d’autres bonus au choix selon vos envies. Il peut s’agir de féculents, de matières grasses, de pâtisseries, de boissons sucrées, tout ce qui vous fait plaisir.
  • La dernière phase, destinée à stabiliser définitivement votre poids de forme. Cette étape ultime est à respecter à vie pour ne plus reprendre de kilos.

La promesse

Grâce à la nouvelle méthode du docteur Fricker, vous pouvez espérer perdre entre 3 kilos et 5 kilos par mois lors de la première phase, tout en gardant votre masse musculaire grâce aux apports élevés en protéines et au maintien des sucres lents, puis 2 kilos à 3 kilos par mois durant la deuxième étape.

Les résultats dépendent de la durée choisie et de vos propres besoins, mais aussi de votre âge, de votre sexe et de votre activité quotidienne.

Le programme 2-4-7 est un concept idéal pour tous ceux qui ont un mode de vie déstructuré, ceux qui ne peuvent pas faire l’impasse sur les petits plaisirs et ceux qui souhaitent continuer à gérer eux-mêmes le contenu de leur assiette. Vous ne restez pas prisonnier du schéma classique de trois repas par jour, copieux le matin et frugal le soir.

Les points forts de la méthode 2-4-7

Pas de petit déjeuner obligatoire ni d’horaires imposés.

Selon le docteur Jacques Fricker, l’important n’est pas de manger avant toute activité, qu’elle soit intellectuelle ou sportive, mais dans les 3 heures ou 4 heures qui suivent le lever.

Sauter le petit déjeuner s’avère être préjudiciable dans la contrainte, mais si vous n’avez pas faim, votre organisme ne s’en portera que mieux. Prendre systématiquement un petit déjeuner copieux est une notion infondée en ce qui concerne la perte de poids.

Le point fondamental est véritablement de manger à votre faim, ni plus, ni moins, au moment de la matinée où vous en ressentez le besoin, et pas systématiquement dans le cadre du petit déjeuner.

Chaque être humain est différent, il faut donc rester à l’écoute de son propre corps pour avoir l’assurance de maigrir. Et pour les repas, adaptez simplement l’horaire à votre emploi du temps et à votre faim, non le contraire, et variez si besoin d’un jour à l’autre comme cela vous arrange. Le régime sera encore plus agréable et d’autant plus efficace.

Inutile de peser les aliments.

Vous consommez autant de viande, de volaille ou de poisson et de légumes que vous le désirez en variant, si besoin, les quantités d’un jour à l’autre et d’un repas à l’autre. Faites confiance à votre appétit et ne vous restreignez pas.

Prendre de trop petites portions risquerait de favoriser une fonte musculaire, une carence en vitamines et minéraux et un rebond d’appétit. Seules les matières grasses ajoutées que sont l’huile, le beurre, la crème, doivent être modérées.

Manger entre les repas est autorisé et même conseillé.

Les travaux scientifiques ont montré que répartir les apports alimentaires sur quatre à six prises quotidiennes, autrement dit sur les repas et les collations, favorise la minceur et l’équilibre du poids.

Cela permet d’améliorer la sensibilité musculaire à l’insuline, donc de brûler plus facilement des graisses, de réduire la sécrétion d’insuline par le pancréas et de diminuer la capacité des cellules graisseuses à stocker les calories apportées par les sucres, et enfin de limiter le grignotage compulsif.

Il est d’ailleurs important de bien garder à l’esprit qu’une collation n’est pas comparable à du grignotage. Un encas est consommé à un moment précis de la journée et donc, vous n’avez aucune culpabilité à avoir étant donné tous les bienfaits que cette prise alimentaire peut vous procurer, bien au contraire.

Une première phase pour accélérer la perte de poids

Baptisée la phase express, la première étape repose sur la formule mathématique du 2-4-7. Il s’agit d’un concept extrêmement simple à appliquer pour booster votre perte de poids, sans pour autant brusquer votre organisme.

2 comme 2 repas par jour

Le déjeuner et le dîner sont les piliers d’une journée 2-4-7. Ils doivent apporter à l’organisme les nutriments essentiels dont le corps a besoin pour bien fonctionner.

Vous mettrez alors au menu de la viande peu grasse, de la volaille ou du poisson et de temps en temps, des œufs ou du tofu pour leur faiblesse en calories mais aussi pour les protéines, le fer, le zinc et la vitamine B12.

Les femmes doivent en consommer de 120 g à 200 g et les hommes de 150 g à 250 g. Vous compléterez votre assiette avec des légumes à volonté avec un minimum de 150 g par repas pour les fibres, les vitamines et les minéraux.

Pensez à varier vos plats au maximum, panachez les aliments crus et cuits, et préférez les morceaux aux purées. N’oubliez pas non plus les matières grasses qui apportent les acides gras essentiels que l’organisme ne sait pas fabriquer, mais aussi pour le goût. A chaque repas, vous pouvez ajouter soit :

  • une cuillère à soupe d’huile ;
  • 2 cuillères à soupe rases de crème ;
  • 4 cuillères à soupe rases de crème allégée à 15 % de matières grasses ou 2 cuillères à café rases de beurre ou de margarine ;
  • 4 cuillères à café rases de beurre allégé à 41 % de matières grasses.

Vous pouvez ajouter une entrée avec des crudités, un potage ou des fruits de mer, mais alors sans matière grasse, ni féculent.

4 comme 4 collations par jour

Les petits creux sont généralement comblés sous forme de fruits ou de yaourts nature ou allégés. Cela ne veut pas dire manger plus, mais mieux répartir les prises de nourriture au cours de la journée. Vous placerez une collation à 10 heures, une autre à 16 heures, une à 19 heures et enfin un dernier encas à 22 heures environ.

Le médecin nutritionniste vous incite à fractionner les prises alimentaires pour maigrir efficacement. En effet, prendre plusieurs goûters sains durant la journée limite les fringales et donc les grignotages, en plus de réduire la taille des repas principaux qui ont tendance à être beaucoup trop copieux.

Tout ceci à condition bien évidemment de ne pas avaler n’importe quel aliment à n’importe quel moment. Ces encas ne sont pas obligatoires, et vous pouvez parfaitement les grouper selon vos envies ou encore les déguster en guise de dessert après les repas principaux. Vous devez privilégier à chaque fois les fruits en croquant, au choix, dans :

  • 1 pomme ;
  • 1 poire ;
  • 1 orange ;
  • 1 bol de fraises,
  • 1 bol de framboises ;
  • 1 bol de cassis ;
  • 1 bol de groseilles ;
  • 3 abricots ;
  • 5 prunes ;
  • 4 figues ;
  • 1 banane ;
  • ¼ d’ananas ;
  • 1 petite grappe de raisin ;
  • 6 à 10 noisettes, amandes, cerneaux de noix ou autres oléagineux.

Les légumes peuvent très bien remplacer les fruits. Optez pour ceux qui vous font plaisir et mangez-les crus de préférence pour préserver leurs vertus nutritionnelles. Il en est de même pour les fruits.

Que votre choix se tourne vers les fruits ou les légumes, vous ajouterez systématiquement un laitage. Pour les légumes, vous pouvez par exemple les couper en bâtonnets pour les tremper dans une sauce préparée avec 120 g de fromage blanc à 0 % de matière grasse et des herbes fraîches.

Sinon, vous pouvez déguster un yaourt nature à 0 % de matière grasse ou un yaourt aux fruits à 0 % de matière grasse, 100 g de fromage blanc à 20 % de matières grasses, un yaourt nature au bifidus avec édulcorant, deux petits suisses nature, etc…

Le laitage peut être remplacé par un aliment protéiné, qui peut être soit un œuf dur, soit une ou deux tranches de jambon cuit, de viande ou de poulet froid, de saumon fumé, soit une grosse poignée de fruits secs.

7 comme 7 jours pour les extras

L’équilibre pondéral se calcule sur une semaine, et non sur une seule journée. La méthode 2-4-7 propose donc d’étaler sur sept jours trois extras pour le plaisir, à ajouter à la base quotidienne des deux repas et des quatre collations.

Il n’est aucunement question de choisir entre les trois opportunités qui ne sont en rien des options. Vous avez effectivement l’autorisation de faire ces écarts en plus des repas et des encas. Pour autant, il est inutile de les consommer si vous n’en avez pas envie. Ces extras sont :

  • Les féculents

Optez pour les féculents dotés d’un index glycémique bas, car ils rassasient bien et font peu augmenter la sécrétion d’insuline, autrement dit l’hormone du stockage.

Donnez la priorité, quatre fois par semaine, aux légumes secs comme les lentilles, les pois cassés, les haricots secs, etc… aux pâtes de blé dur qu’elles soient classiques ou complètes, au riz, au blé concassé, à la semoule et aux pommes de terre cuites à la vapeur avec leur peau à raison de 150 g par repas après cuisson, soit environ 50 g crus.

Les féculents peuvent être consommés aussi bien le midi que le soir à votre convenance, toujours associés à une belle portion de légumes. Il n’est pas gênant de manger plus le soir qu’à midi. Vous pouvez répartir cette portion en 2 fois 75 g.

Ne dépassez pas votre faim. Si cela vous fait trop, réduisez les portions. Par ailleurs, vous éviterez le pain qui ferait doublon. Si vous en prenez, réduisez la part de féculent.

  • Le chocolat

Le docteur Jacques Fricker vous donne la permission de manger du chocolat, peu importe qu’il soit noir ou au lait, avec des noisettes, des amandes ou des raisins secs, du riz soufflé, du caramel, etc… Les gourmands ont de quoi être ravis !

Néanmoins, vous devrez vous contenter d’une tablette de 100 g par semaine, pas plus. Le rythme idéal sera d’en prendre chaque jour un carré en fin de repas. Mais il demeure parfaitement possible d’en consommer plus en une seule fois avec une boisson chaude et un fruit.

Vous éviterez en revanche de savourer le chocolat à jeun ou non associé à un autre aliment. En outre, le chocolat peut être remplacé par des biscuits d’une quantité approximativement équivalente. Par exemple, vous pouvez vous régaler de 5 madeleines, ou de 15 petits beurres, ou de 8 biscuits petits beurres recouverts de chocolat.

Les amateurs de fromages peuvent également laisser le chocolat au placard au profit du fromage à hauteur de cinq parts de 30 g pour du fromage à pâte dure ou six parts de 30 g pour du fromage à pâte molle.

  • Le vin

Privilégiez de préférence le vin rouge qui est le plus riche en tanins aux effets protecteurs et aussi le moins sucré. Vous pouvez vous accorder une bouteille de 75 cl par semaine, soit un verre de 12 cl pendant six jours.

Une deuxième phase pour mincir tout en gourmandise

Dès que vous avez atteint la moitié de la perte de poids désirée, vous pouvez élargir les plaisirs grâce aux bonus à choisir selon vos besoins. Vous allez continuer de perdre des kilos, mais de façon beaucoup moins rapide.

Vous continuez de suivre la structure de la première étape, à laquelle vous ajoutez un bonus par semaine. Chaque extra est calculé sur une semaine. Bien entendu, vous n’êtes en rien contraint de consommer les sept bonus.

Vous pouvez très bien en manger moins, selon vos envies. Pour davantage de plaisir, vous pouvez varier les bonus une semaine sur l’autre. Au choix :

Le bonus féculents.

Vous aimez les féculents ? Désormais au lieu d’en consommer quatre fois 150 g par semaine, vous pouvez en manger sept fois 200 g poids cuits, c’est-à-dire une fois par jour. Si vous le souhaitez, vous pouvez en prendre midi et soir. Dans ce cas, vous ferez l’impasse sur les féculents le lendemain.

Le bonus pain.

Si vous préférez le pain, vous pouvez vous en octroyer chaque jour 80 g par jour, ce qui représente 1/3 de baguette ou deux à quatre tranches.

Profitez- en pour vous préparer un vrai petit déjeuner avec 40 g à 80 g de pain riche en fibres, 10 g de beurre, autrement dit 2 cuillères à café rases, ou 2 à 3 cuillères à café de miel ou de confiture.

Il est essentiel de privilégier les pains denses et compacts qui demandent un effort de mastication telles que les baguettes au levain, aux céréales ou de campagne, le pain complet, le pain aux céréales, le pain de seigle.

Le bonus matières grasses.

Dans la première phase du régime, vous avez l’autorisation d’ajouter à 2 cuillères à soupe d’huile par jour. Désormais, vous pouvez utiliser le double, soit :

  • 2 cuillères à soupe d’huile ;
  • 4 cuillères à soupe rases de crème ;
  • 8 cuillères à soupe rases de crème allégée à 15 % de matières grasses ou 4 cuillères à café rases de beurre ou de margarine ;
  • 8 cuillères à café rases de beurre allégé à 41 % de matières grasses.

Pour favoriser une bonne digestion, l’idéal est de répartir cet apport en graisses sur les deux repas. Il est préférable de varier huiles, beurre et crème pour diversifier les apports en acides gras et vitamines.

Le bonus céréales.

Dans le cas où vous raffolez des céréales, vous pouvez vous autoriser 40 g par jour, soit 3 à 4 cuillères à soupe, de flocons d’avoine ou issus d’autres céréales ou encore de mélanges 5 céréales. Les céréales croustillantes de type pétales de maïs soufflé sont à éviter.

Quoi qu’il en soit, vous enrichirez votre petit déjeuner avec le fruit et le laitage d’une des collations quotidiennes si vous avez vraiment faim. D’autant plus que consommer ses céréales avec du lait ou du yaourt et un fruit coupé en petits morceaux est beaucoup plus savoureux, et cela en ralentit l’assimilation.

Le bonus fromage.

Vous aimez le fromage et ne concevez pas un repas sans en prendre une portion ? Accordez-vous six fois par semaine 30 g de fromage à 45 % de matières grasses accompagnés de 30 g de pain complet ou de baguette tradition.

Plus rarement, vous pouvez vous laisser tenter par les fromages à pâtes dures ou persillées comme le parmesan, l’emmental, le Beaufort, le Comté, le Roquefort, le fromage de chèvre sec, etc…

Le bonus pâtisserie.

Il vous est impensable de clore un repas avec un simple fruit ? Les desserts sucrés ont toute leur place dans le régime Fricker.

Vous pouvez alors savourer une pâtisserie un jour sur deux à l’occasion du déjeuner ou du dîner. Succombez de préférence pour un éclair au chocolat ou au café, une part de clafoutis, de crumble ou de tarte aux fruits sans dépasser 150 g à 200 g, ou 2 boules de sorbet.

Le bonus plat riche.

Les plats riches sont votre péché mignon ? Ne vous privez pas et concoctez-vous une ou deux fois par semaine soit :

  • une assiette de frites ;
  • un poisson frit ou pané ;
  • une viande frite ou panée ;
  • un légume frit ou pané ;
  • un plat en sauce ou traditionnel tel que la choucroute, le cassoulet, la blanquette de veau, le bœuf bourguignon, la daube provençale ;
  • une belle part de tarte salée ;
  • un friand ;
  • une pizza ;
  • un cake salé ;
  • de la charcuterie.

Vous veillerez à accompagner systématiquement votre plat de légumes crus ou cuits. Bien évidemment, il ne faudra pas vous resservir et vous ne mangerez ni pain, ni fromage en accompagnement.

Une phase finale pour stabiliser son poids dans la durée

Une fois que votre objectif pondéral est atteint, il est important de suivre un projet de stabilisation compatible avec vos goûts et votre mode de vie.

Vous conserverez les bonnes habitudes prises durant les deux phases précédentes du programme 2-4-7 afin de consolider votre poids de forme et ainsi conserver définitivement une silhouette harmonieuse.

L’organisation des repas

Le matin, vous pouvez prendre des féculents, soit du pain, soit des céréales, un laitage, un œuf ou du jambon, un fruit si vous le souhaitez. Si l’appétit ne se fait pas sentir à la sortie du lit, ne mangez rien et attendez qu’il vienne pour une collation avec un fruit et un laitage en milieu de matinée.

Pour le déjeuner et le dîner, prenez systématiquement des légumes et des protéines, ainsi qu’une part de féculents.

Composez votre assiette de façon que les légumes prennent autant ou plus de place que les féculents. Lorsque votre repas comporte des féculents, évitez le pain et inversement.

Ces deux aliments ne sont pas compatibles dans le cadre d’un seul et même repas. Vous pouvez ajouter une entrée à base de crudités, avec peu de sauce, ou protéinés comme un œuf dur, du saumon fumé, des sardines, etc….

Si vous avez encore faim, un laitage ou un fruit peuvent venir compléter le repas. Dans le cas contraire, vous les prendrez en collation en milieu d’après-midi, en début et fin de soirée. Enfin, vous poursuivez les collations et les bonus préconisés lors de la deuxième étape.

Manger à satiété

Aux deux repas principaux de la journée, les légumes, la viande ou le poisson sont à savourer à satiété, accompagnés de féculents. Prenez soin de bien écouter vos sensations naturelles de faim et manger lentement, en prenant le temps de mastiquer chaque bouchée.

Lorsque l’on mange vite, on risque de manger à l’excès sans même s’en apercevoir. Dès que vous êtes rassasié, ne vous forcez pas pour terminer votre assiette. Gardez les restes pour le soir afin d’éviter le gaspillage.

Vous continuez également à faire des collations équilibrées aux moments de la journée où vous en ressentez l’envie ou le besoin. Cependant, vous éviterez les boissons sucrés et les jus de fruits, même fraîchement pressés, comme vous l’avez fait dès le début du régime.

Garder la main légère sur les lipides

Vous modèrerez la quantité de matières grasses et vous réserverez la consommation d’aliments qui en sont riches aux occasions en les associant systématiquement à des légumes afin d’en diluer les calories.

Vous êtes ainsi parfaitement libre de consommer du fromage ou de la charcuterie dès l’instant où vous le faites avec modération.

Se faire plaisir

Le docteur Jacques Fricker vous apprend à vous faire plaisir sans culpabiliser en compensant les repas riches. Les écarts sont bien entendu tolérés, à condition de reprendre ensuite votre équilibre alimentaire.

Vous reviendrez alors, le temps d’une journée, sur le modèle 2-4, c’est-à-dire deux repas principaux associés à quatre collations, sans les extras.

Rassurez-vous, lorsque l’on modifie son alimentation et que l’on mange riche, l’organisme a besoin de quelques jours pour s’adapter et commencer à brûler son stock adipeux. Selon les personnes, cela prend entre 24 heures et une semaine.

En cas d’envie particulière très forte, ne résistez pas et mangez l’aliment ou le plat convoité, puis reprenez l’étape initiale.

Mais si l’envie est régulière, commencez directement par la deuxième phase. Vous maigrirez moins vite, mais plus durablement car vous ne serez pas confronté à un sentiment de frustration.

De l’exercice physique quotidien

Pour finir, vous n’oubliez pas de faire une activité physique régulière, au moins trois fois par semaine.

Si le temps vous manque, veillez à bouger au maximum tous les jours en vous levant de votre chaise toutes les heures, en marchant au lieu de prendre les transports en commun ou au moins en descendant un arrêt plus tôt, en prenant les escaliers plutôt que l’ascenseur et les escalators.

Programme type d’une journée 2-4-7

Le matin au réveil, entre 7 heures et 9 heures :

Si vous êtes pressés, que vous devez emmener les enfants à l’école, aller travailler ou les deux et vous n’avez pas pris le temps de déjeuner, ne vous inquiétez pas.

Suite au jeûne de la nuit écoulée, votre organisme va aller puiser dans ses stocks de graisses et donc brûler entre 30 % et 40 % de calories en plus.

A partir de 9 heures :

Si vous n’avez pas pris le temps de déjeuner ou que vous n’aviez pas faim en vous levant, vous devez commencer à ressentir un petit creux, c’est tout à fait normal.

Mangez un yaourt nature accompagné de deux tranches d’ananas frais, riches en fibres et en vitamines.

Ou si c’est le weekend et que vous en avez profité pour faire la grasse matinée, prenez le temps de vous préparer deux tartines de pain aux céréales avec un peu de beurre et de confiture, dégustez un bol de lait avec du cacao sans sucre et terminez par un pamplemousse.

A 11 heures 30 :

Prenez une collation avec un yaourt allégé aux fruits si vous avez faim.

A 13 heures 30 :

Il est temps de prendre votre déjeuner. Vous pouvez consommer du blanc de poulet avec une grande salade verte, des artichauts et des carottes râpées.

Pour les amateurs du petit café en fin de repas, vous avez le droit de l’accompagner d’un carré de chocolat noir. Vous pouvez, de toute façon, en consommer une tablette par semaine.

A 17 heures :

C’est l’heure de prendre le goûter. Croquez dans une banane et une portion de fromage blanc allégé en matières grasses.

A 19 heures 30 :

Dîner tôt vous permettra de prendre une dernière collation dans la soirée. Mélangez des tomates, des poivrons et des courgettes avec du riz, le tout dans une grande assiette. Ajoutez deux œufs à la coque ou mollet, selon vos préférences.

A 22 heures 30 :

Si vous avez une petite fringale avant d’aller vous coucher, n’hésitez pas à manger deux clémentines et à siroter un grand verre de lait ou une tasse de tisane sans sucre.

Nos conclusions sur la méthode 2-4-7 du docteur Jacques Fricker

Le principal avantage de la méthode 2-4-7 du docteur Jacques Fricker

Le médecin nutritionniste Jacques Fricker propose des conseils avisés pour un amaigrissement durable, tout en incluant une souplesse dans l’alimentation avec des collations, des bonus et des écarts.

A la fin du programme minceur, vous avez adopté des comportements qui aident à réguler le poids sur le long terme.

Le principal inconvénient de la méthode 2-4-7

En cas de troubles alimentaires compulsifs, le régime du docteur Jacques Fricker ne vous aidera que partiellement. Il vous faudra le compléter par un suivi avec un psychologue pour comprendre les causes de votre surpoids.

De la même manière, vous devrez être suffisamment motivé pour vous prendre en main et vous lancer dans au moins 3 heures de sport par semaine, ou 1 h d’activité légère comme de la marche, du ménage, du jardinage, etc… par jour afin de réguler votre poids sur le long terme.

Mis à part ce petit point faible, il suffira de garder ces nouvelles habitudes et vous ne reverrez plus vos kilos superflus refaire leur apparition.

Vous constaterez qu’adopter cette hygiène de vie s’avère être très agréable au quotidien et que les règles du docteur Jacques Fricker sont extrêmement simples à appliquer.

Votre mode de vie n’est en rien perturbé, vous continuez à goûter aux plaisirs de la table en partageant les repas en compagnie de vos proches, le tout en arborant une belle silhouette et sans jamais mettre votre santé en danger.

Marion

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